L'acclimatation


Les premiers jours des volailles dans leur nouvel environnement sont essentiels pour la santé future de votre basse cour. Une fois acclimatée, la poule est un animal rustique qui ne craint pas les intempéries et tombe rarement malade. La pintade craint l'humidité et stresse plus facilement. La caille semble ne même pas se rendre compte qu'elle a changé de parc.

Dans l’une ou l’autre des situations qui seront décrites plus bas, il faudra prendre sérieusement en compte deux points incontournables:

le sanitaire et la cohabitation.

1ère situation: vos volailles vont arriver dans un poulailler vierge.

C’est la configuration idéale, le stress dû à l’intégration est éliminé. Une cure de vitamines et d’infusion de thym pour fortifier les défenses immunitaires suffira pour que l’acclimatation soit réussie. L’infusion peut être complétée par de l’huile essentielle de thym déposées sur la litière.

Quelques gouttes d’huile essentielle de lavande participeront aussi à la réduction du stress.

L’eau distribuée doit toujours être de qualité égale à celle de la consommation humaine et changée chaque jour. L’accumulation d’impuretés et d’algues microscopiques sur les bords de l’abreuvoir peut être à l’origine de diarrhées. Désinfectez régulièrement à la Javel.

Pour les mêmes raisons, évitez les aliments frais ou humides les premiers jours. Distribuez un aliment sec à volonté. L'aliment sera fonction du type d'animal.

Fournissez leur une litière propre et sèche, isolée de l’humidité du sol. L’humidité est une cause importante d’aggravation de symptômes légers au départ. Evitez les courants d’air. Enfermez vos poules au moins 24 h dans leur poulailler laissez les sortir le lendemain.

Nos poules pondeuses sont vaccinées Gumboro, Bronchite infectieuse, Marek,Newcastle et coccidiose. Elles sont aussi vermifugées. Les races ornementales profitent de vaccins supplémentaires.

Elles sont donc protégées contre les principales maladies bactériennes et virales pendant au moins un an. La distribution d’aliment contenant un anticoccidien est inutile et déconseillée la première année. Toute forme de traitement anticoccidien annule l’effet du vaccin.

Le stress peut parfois déclencher un coriza (éternuements, oeil gonflé, respiration bruyante...), une légère boiterie, un état léthargique ou une diarrhée. Le problème passera de lui-même en quelques jours si tous les conseils ci-dessus ont été respectés. En cas d’aggravation ou de persistance, contactez rapidement votre vétérinaire.


2ème situation: vous avez déjà des volailles et vous souhaitez en intégrer d’autres à votre cheptel

Il convient d’appliquer toutes les étapes expliquées plus haut mais en plus de respecter une mise en quarantaine de 15 jours minimum afin que les nouvelles venues s’adaptent à l’environnement bactérien de votre poulailler. Les animaux devront se voir au travers d'une séparation pour s'accepter.

Même si vos animaux déjà en place et ceux récemment acquis sont en pleine santé, ni les uns ni les autres ne sont immunisés contre les bactéries portées par chacune. Certains propriétaires se passent de ce protocole, c’est un énorme risque sanitaire qui vous vaudra le traitement de l’ensemble de vos animaux en cas de maladie déclarée.

Le jour de la réunification venu et pour éviter tout risque de conflit, les nouvelles volailles seront enfermées 1 journée dans le poulailler pendant que les anciennes s’ébattent à l’extérieur. Cela leur permettra aussi de savoir où elles dormiront et pondront sans que vous ayez à courir derrière chaque soir pour les faire rentrer. Le soir, les anciennes entreront dans un poulailler où les nouvelles auront pris leurs marques.

Si cela vous est possible, sachez que la présence d’un coq dans la basse cour annule tout conflit hiérarchique entre poules. C'est lui qui veille à ce que chacune garde sa place. Voir l'article "utilité du coq".

Enfin, il est fortement conseillé de vermifuger vos poules déjà en place quelques jours avant l’acquisition des nouvelles ou à leur arrivée, particulièrement en automne ou par temps humide.

Méfiez vous des croyances anciennes et des remèdes de grand-mère. Ils se basent souvent plus sur la superstition que sur des vérités scientifiques.

Contactez-nous pour la moindre question par le formulaire ou au 07.69.78.54.10 , ne laissez jamais un symptôme persister pour voir ‘si ça passe’. Il suffit souvent d’un simple ajustement pour régler un problème.

Bonne réussite!

Panier

    Votre panier est vide